mercredi 28 octobre 2009

Jour J + 7 : Toute un dépaysement!

Du moment que nous avons quitté l'aéroport jusqu'à l’arrivé à la maison de Dawa je suis resté la bouche ouverte comme un poisson hors de son élément. J’étais complètement crampé et estomaqué de voir le capharnaüm qui existe au Népal. Des routes dans un état digne de l’Afghanistan avec des nids de poule pour y coucher un bœuf, que nous croisons d’ailleurs régulièrement en travers de notre route. Bœufs, vaches, chèvres, chiens, poules, canards, presque toute la basse-cour y passe. Tous ces beaux animaux crasseux se partage la route avec les innombrables véhicules et les amoncellements d’ordures. Le trafic, vous n’avez aucune idée de ce que cela veut dire! Ici le choix d’un bon véhicule ne se fait pas en donnant un bon coup de pied dans les pneus, mais en écoutant le nombre de décibels que le klaxon est capable de délivrer. Plus ton klaxon est puissant, plus tu seras « efficace » lorsque tu dépasseras en trombe à l’aveugle dans une courbe où tu ne vois rien puisque le gros camion que tu dépasses t’a lancé au visage un énorme nuage de gaz d’échappement noir et crasseux.

Voulez-vous bien me dire dans quel pays du tiers-monde nous sommes atterri?

Yanick

dimanche 25 octobre 2009

Prêts, pas prêts...

OUF ! Pas tout à fait prêts, ça, c'est sûr !

Pas tout à fait prêts à partir pour l'aéroport, pas tout à fait préparés à ce qui nous attendait lors du transit à Delhi (près d'une dizaine d'heures sur des petites chaises de plastique, à la lumière des néons, sans fenêtre, sans billet pour Véronique, l'employé voulant nous refaire payer pour celui de Myriam qu'il ne trouvait pas... Je vous laisse imaginer !), pas tout à fait prêts à affronter Katmandou.

"Ah non, s'est écrié Gabrielle en voyant l'état des routes, encore des travaux !" Effectivement, les rues de Katmandou, au demeurant fort peu carrosables, très étroites et sans trottoir pour plusieurs d'entre elles, sont peuplées d'une faune colorée et extraordinairement exotique pour nos yeux d'Américains. Costumes hindous, topis, habits de moines bouddhistes, etc.

Pour l'instant, se remettre du décalage horaire, effectuer de la planification et la "cuisine" (lavage à la main dans une cuve, bains des enfants, obtenir des devises du pays, etc.) de tous les jours nous occupent presque entièrement. C'est un peu (lire: beaucoup !) frustrant de voir toutes ces nouveautés juste derrière la porte et de ne pas pouvoir s'y jeter ! Au contraire, ça semble bien amplment pour Gabrielle qui a un peu de difficulté à s'adapter au changement, surtout à la nourriture... C'est le refus presque à chaque repas...

Nous sommes fort bien logés, en banlieue, dans une famille dont la maison est l'équivalent de 3 ou 4 fois notre petit appartement. Nous avons internet à domicile, l'eau courante, de l'eau chaude en après-midi, toujours de l'électricité. Le très grand luxe !

Demain, nous quittons la ville pour la campagne et le pied des Himmalayas !

(P.S. Oubliez les photos pour l'instant, la connection n'est pas assez rapide pour y parvenir !)